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nemrod3839
Gégé dit SandydeDardilly
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UN GAMIN UNE GT UN BAUDRIER
vousvo(j'suis laid)- Messages : 3126
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- Message n°26
Re: UN GAMIN UNE GT UN BAUDRIER
caranx- Messages : 7453
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- Message n°27
Re: UN GAMIN UNE GT UN BAUDRIER
Bon, je vais m'en occuper...Gégé dit SandydeDardilly a écrit:aymeric a écrit:
il a pas le temps
Quel fichier, de quoi est-il question
Gégé dit SandydeDardilly- Modo
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Humeur : Toujours de bon poil, n’est pas rancunier mais a une excellente mémoire.
- Message n°28
Re: UN GAMIN UNE GT UN BAUDRIER
Gégé dit SandydeDardilly- Modo
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- Message n°29
Re: UN GAMIN UNE GT UN BAUDRIER
caranx a écrit:Bref, on n'est pas prêts de l'avoir ce fichier...
Redonne-moi ton mail en MP
aymeric- Messages : 6680
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- Message n°30
Re: UN GAMIN UNE GT UN BAUDRIER
caranx, Gégé dit SandydeDardilly et nemrod3839 aiment ce message
Gégé dit SandydeDardilly- Modo
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- Message n°31
Re: UN GAMIN UNE GT UN BAUDRIER
nemrod3839- Messages : 318
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- Message n°32
Re: UN GAMIN UNE GT UN BAUDRIER
VDP : Bonjour Marie-Jo, comment allez vous ?
M.J : Bien, je vous remercie.
VDP : Nous profitons de la sieste du King pour vous interviewer !
M.J : Oui vous faites bien, car il est irascible sinon ! Vous le connaissez…
VDP : Oui, oui !... Alors dites moi, il nous a un peu parlé de vous deux mais, entre nous et nos lecteurs, ses shorts… c’est quelque chose quand même !
M.J :(Long soupir !...) Oh oui ! Et si vous saviez, vous ne le voyez qu’à la pêche… mais à la maison ou en courses ! Il les met aussi ses machins !
VDP : Même en course !!??
M.J : Oui Monsieur ! Même en courses ! Vous imaginez la tête des Lyonnais quand ils le voient ? Non, ça ne peut plus durer… jaune à fleurs bleues, bleus « Peche extrême »… (merci Stéphane !!) « Rip Curl » par ci, « Rip Curl » par là, non mais franchement, il a passé l’âge ! Et, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il y en a pour tous les goûts ! Hélas j’ai l’impression que c’est tous les goûts sur le même short ! Surtout sur ceux de mon mari ! (Chéri…)
VDP : Dur au quotidien alors ?
M.J : Vous n’imaginez même pas !
VDP : Allé, on est entre nous, vous n’avez pas essayé d’en perdre un ou deux dans la machine ou d’en cramer avec le fer à repasser ?
M.J : PENSEZ VOUS !! Il les lave lui-même de peur que j’en égare un, ou que je le repasse mal ! Un comble ! Moi, sa femme !
VDP : Effectivement dur… mais d’où lui vient ce goût pour ce type de short assez particulier car même nous, on en vend pas sur notre boutique !
M.J : Allez donc savoir ! Ca lui a pris comme ça ! En revenant d’une boutique pour les jeunes pendant nos vacances dans le sud. Il en est ressorti en souriant bêtement avec un short à faire pâlir un perroquet ! Là, je me suis dit : « Marie-Jo, c’est foutu, t’as perdu un bout de ton mari la dedans ! » Et hélas, j’avais raison ! Impossible de le récupérer le Gérard ! Il était pris ! Et ça a continué… de voyage en voyage, je le voyais s’éloigner, prenant toujours plus de shorts aux couleurs criardes ! A tel point qu’un jour un guide n’a pas voulu lui proposer un gilet de sauvetage, prétextant qu’on le verrait d’assez loin même la tête en bas ! Vous imaginez ??!!
VDP : Hélas, trop Madame !...
M.J : Alors, vivre avec ça c’est dur, croyez moi !... Et maintenant, il recommence !
VDP : Ah bon, il en a racheté d’autres !??
M.J : Non, avec son abonnement chez vous, vous avez eu la bonne idée de lui envoyer cette espèce de capuche pour le cou qu’il met, sans la mettre mais en la mettant quand même ! C’est d’un goût ! Et il a la bonne idée de se prendre en photo avec et de la passer sur tous les forums à qui mieux mieux ! Si vous saviez ce que ses amis en pensent, il aurait honte !
VDP : Ah bon ?
M.J : Et bien oui ! Non mais vous croyez sérieusement que son « Gourou du 29 » comme il l’appelle, ne se plie pas de rire en le voyant !?? Il est mort de rire le Grand ! Et croyez moi faut de l’énergie pour le faire avec sa carrure !
VDP : Oui on connait l’homme…
M.J : Non, ce n’est plus possible ! ! Les routiers sur la Cibi l’appellent même « Short 69 », ça fait distingué ! Non, moi je n’ose plus sortir ! C’est que ça jazz dans le quartier !
Tiens, en parlant de jazz, la dernière fois il voulait aller à un concert avec un de ses shorts fétiches pour qu’il le fasse dédicacer par l’artiste ! Non, mais vous y croyez ?!! Imaginez que je m’y mette aussi !?? Ah on aurait l’air beau !
Et puis c’est toujours les mêmes chemises ! « Lamiglas » par ci, « Nomad sport fishing » par là !... C’est d’un goût ! Ah, ça on en fera pas un modèle de défilé chez Gauthier ! Quoique, vous me direz ... il a ses chances !
Enfin, c’est mon homme, que voulez vous ? Je l’aime ainsi et c’est le principal. En fait, au fond de moi, c’est bien la couleur de ses yeux qui me plait le plus… alors la couleur de ses shorts…
Alors oui… Que dire ? Nous à la rédaction, nous n’en savons rien. Nous laisserons donc Marie-Jo sur ces douces paroles, le King se réveillant doucement. En refermant la porte, il nous semblera tout de même entendre « Dis ma chérie je sors, tu aurais pas vu mes shorts ?... »
nemrod3839- Messages : 318
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- Message n°33
VDP 2020
Gros coup pour Gégé !
Le vol n’est pas si mal, les hôtesses jolies – et ça mézigue y est sensible !- la bouffe pas trop infecte. Et puis 7 ou 8 heures, j’ai vu pire. A l’aéroport, il y a toujours le tant redouté moment de la réception des affaires. Là, pas de bol, une cargaison de sirop d’érable s’est renversée sur mes supers shorts… imaginez ma tête ! (Ils en sont fous de cette mixture là bas !)
« Oui Monsieur, il n’y a que votre sac de pris dedans. » me signale la préposée… (Qui n’a apparemment pas oublié de finir ses assiettes quand elle était petite !...)
« Comment ça « Pris dedans ?? » »
« Oui tenez il arrive. »
Ah, oui d’accord… C’est donc une sorte de morceau de caramel gluant et puant, plus ou moins compacte de 25 kilos, qui sort du tapis… Merci, ça commence fort !
« Ne vous plaignez pas Monsieur, un voyageur du vol précédent s’est retrouvé avec 45 litres d’huile de baleine sur ses affaires, alors !... Heureusement l’huile de foie de morue n’était pas loin, sinon, y en avait pour personne ! »
Super, j’ai droit au catalogue des spécialités du pays… Ah, le tube, il est où le tube ??
« Il arrivera pour le prochain vol, on l’a localisé au Brésil. Vous me direz, avec votre sirop d’érable, ça fera la paire ! » Et en plus elle a de l’humour Mémère…
Bref, le guide m’attend dehors, à côté d’un pick-up comme seuls les nord américains savent faire.
Je passerai sur le trajet et la chambre. Vous n’aimez pas le lambris ? Là bas c’est pire !.
Et la pêche ? Et bien ce ne fut pas trop mal. Mon tube d’huile est arrivé le lendemain. Pas besoin de graisser la tresse, ça glissait tout seul dans les anneaux… La technique n’est pas finaude : Un tas d’œufs de saumon dans un fin bas de nylon, un 10/0, 2 mètres de kevlar 300 lbs et un plomb de 300 grammes. La ligne ? 70 kilos… Si avec ça le poisson casse, je bouffe mon short. Au fait, les shorts c’est pas forcé la bas. J’ai voulu faire mon malin, mais je me suis retrouvé les cannes de serin gelées à la place des guiboles. Car même en été, fait pas chaud dans ces contrés… faut se resserrer !
Contact avec l’autre monde !
La pêche est simple, trop simple. On se place en bateau, on ancre, on lance et on attend. A ce petit jeu, quelques petits esturgeons se font prendre mais 30 kilos maxi, c’est dommage, il y a mieux.
Et puis le dernier jour, ça part. La ligne prend une drôle de trajectoire. Sure, continue, puissante. « Là on y est Patron ! »
Et voila que le Gégé se retrouve cramponné à la canne avec un autobus qui dévale le courant, revient sur nous, passe sous la bateau et repart dévaler le courant ! Le guide remonte l’ancre, mets les turbines et suit le bestiau. 350 mètres de tresse dehors et ça continue. A ce rythme, on va se retrouver à l’embouchure du Saint Laurent dans deux heures ! Puis, allez savoir pourquoi, le bestiau change de cap et s’immobilise au fond. Pas 36 solutions, le guide tourne autour pour le désorienter, et ça marche. Petit à petit, Gégé reprend du fil et soulève la masse du fond.
« Encore 25 mètres et c’est bon ! » me lance le guide.
Il est bien gentil mais à mon âge, ces 25 mètres là, on va pas les récupérer comme ça ! Ce ne sera qu’après 40 minutes de combat que nous pourrons échouer le monstre sur une petite plage qui accusera tout de même une soixantaine de kilos. Pas de peson, pas de formule magique, seule l’expérience du guide en la matière. On aime ou on n’aime pas !
Ce voyage fut sympa. Je passerai tout de même sur l’âne du forum qui m’enverra des octopus là bas… pour pêcher l’esturgeon, c’est pas fameux !... Merci !
A l’anglaise !
Le voyage avait été bien ficelé. Les agences mis au parfum, les familles avec. Nous étions trois. Trois lascars de chambrée qui en font voir de toutes les couleurs aux soignantes et aussi… aux autres résidentes du même âge, ou moins ! (C’est bien aussi !) Bref, comme les pieds nickelés, tout était prêt ! Il ne fallait plus attendre qu’un moment d’inattention pour ne pas rater l’avion et filer avec le taxi, qui nous attendait dehors ! Une pseudo fuite urinaire de la N°23 nous en donna l’occasion ! (Merci Marcelle !) Quel bonheur de se sentir libre, cheveu… euh, perruque au vent, dentier à l’air !
Nous savions que la prochaine étape ne serait pas simple… La frontière ! Si la vieille de la N°3 ne l’ouvrait pas comme d’habitude, c’était bon ! Bonheur ! Ce fut le cas ! Elle s’était étouffée avec sa purée ! Tubes et bagages, préparés en douce par la famille étaient déjà là ! Quel plaisir de retrouver sa Fisherman, sa Carpenter, sa Smith, ses stella… bref la liberté ! L’avion décollait que déjà les sirènes d’ambulances retentissaient, on nous avait retrouvé ! Mais trop tard ! Place au Panama !
A l’atterrissage, nous savions que le retour serait amer ! On nous isolerait dans nos chambres sans qu’on puisse se voir. Mais, déjà, nous savions qu’en creusant le BA 13 de médiocre qualité, nous pourrions nous glisser pour se voir ! (Clint Eastwood le fait super bien à Alcatraz dans le film, alors !...)
Mais pour le moment, le vent de la liberté nous redonnait 25 ans de moins ! Notre guide nous attendait déjà. Et le programme était chargé ! Sérioles le matin sur les têtes de roche isolées, poissons coq l’après midi et lavadoras de thons jaunes quand on les verrait ! Sans compter les cubera, abondantes sur certains coins. Bref, on en avait déjà resserré les freins !
Une sacrée variété !
Les jours filèrent comme la tresse dans nos anneaux ! Thons jaunes, pez gallo, cuberas… tous firent les frais de nos montages et de nos freins herculéens ! Nous ne finassions pas, cannes bandées comme dans nos souvenirs, il fallait que ça monte ! Les guides n’arrivaient pas à suivre ! Quel amusement ! Nous savions qu’en plus nous recommencerions …
Et le vol retour arriva… il fut plus terne que le précédent mes enfants !… L’arrivée à l’aéroport aussi. Là, on n’a pas pu se faire la malle, la directrice, secondée par la vieille de la N°3, qui avait récupéré de sa purée, avaient prévu le coup. Le garde chiourme était là ! Accompagné de quelques uns de ses copains de la résidence d’en face ! Ah « Les Bleuets », faut toujours qu’ils s’en mêlent ! Déjà au tournoi de verveine ils avaient triché… y en a un qu’avait mis du Dulcolax dans ma tasse ! Alors nous coffrer ? L’occasion était trop belle pour eux ! Pas grave, le voyage était super, mes copains avec moi, et les poissons nombreux...
« Et l’année prochaine Gégé ?... »
« L’année prochaine ?? Héhé, tu verras !... »
Alors à la prochaine !...
Bref, m’éloigner de ce lieu était ma seule rédemption ! Vous savez, ce n’est pas toujours rose du côté de Lyon ! Toujours des shorts horribles par ci, des leurres flambants neufs par là, et surtout, des idées de nœuds plein la tête ! Difficile de vivre normalement avec un tel Bougre ! Vous voyez forcément de Qui je veux parler ! Il leur fait tourner la tête : « A toutes Monsieur, surtout les brunes ! », disent ces dames. Et Ses engins, dont Il parle à qui mieux mieux sur les forums !? Vous les connaissez Ses engins ?? Non, pas ceux là !! Les autres que Diable !! Non, non, vraiment, je n’en pouvais plus ! Qui fut dit, fut fait ! En avant dans le bateau !
Les guides furent des plus accueillants, de la musique douce que je n’arrivais pour l’instant pas à entendre, bruit des moteurs oblige, m’enivrait tout doucement. Mais la mer était belle en ce jour. Heureusement, car après une nuit sordide entouré des posters du Dardillois, il me fallait ça !
Déjà, sur ses genoux à l’avant du bateau, mon marin s’affairait à jeter l’ancre. Il me sembla apercevoir en légère transparence sur le sous vêtement du jeune homme, un visage dessus… « Non, j’ai du rêver ! Allons, pêchons ! » Ah, il y eut quelques belles touches… toutes loupées !
« Ca, Patron, il n’y a qu’un Pêcheur qui arrive à les ferrer chaque année ! Au fait !... Vous Le connaissez ? »
« Je commence à deviner oui ! »
Bref, après moult concentration et attention, une touche pas comme les autres me fit bondir du siège ! Monté en 18°/°° pour tromper mon monde, je ne faisais pas le fier ! Mais, petit à petit, ça venait ! Quelle ne fut pas ma surprise quand le guide se pencha un peu plus que d’habitude ! C’était la tête du Dardillois imprimée sur son slip !! Oui ! Du Dardillois !! Sur un slip ! Mais quel enchantement arrive t-Il à produire Celui-la pour mettre tout le monde dans cet état ?? Et quel simple d’esprit arrive à floquer ça la dessus !?? Non, vraiment, ça tournait au cauchemar ! Et ce poisson, c’était quoi comme modèle au fait au bout de ma ligne ?? Une belle petite trompette !!! « Trompette » !!?? Mais c’est un instrument de jazz ! La musique du Surdoué !! Même les poissons s’y mettaient !
Non, Thierry Gomez est charmant, mais j’ai repris le premier avion et suis allé pêcher la girelle, trop petit pour l’Autre ! Là au moins, j’étais tranquille !
Alors on essaye ! Et vas y que je te bringueballe du plomb de gauche et de droite, du speed, du slow… (on y reviendra la dessus !...) bref ça déménage ! Mais rien ! Pas le moindre début de bout d’écaille ne suit !! Incroyable ! Alors on poppe, on re-poppe et on continue car on aime ça ! Et ça vient ! 18 carangues dans la journée, dont une de 32kilos, plus les prises collatérales. Bref du régal !
Mais, il fallait bien que cela arrive… il faut rentrer. Et avant la nuit ! (Pour peu qu’on croise une pirogue des Sentinels !)
A l’arrivée au camp, un sentiment mitigé. Quelle joie pour mes amis et moi d’avoir pêché ici. Mais nous aurions aimé prendre une « pilule » comme on dit avec cette séance de jig au milieu de nulle part ! Qu’importe, nous y avons pêché et bien pêché et nous reviendrons ! C’est promis !
Bise des Andamans !
« Quand j’ai commencé les « VDP » comme on dit, je me méfiais de ces sacrés bestioles à écailles, que je ne connaissais pas :
« C’est puissant Gégé, tu vas en ch…, tu vas voir ! Fraichement retraité, c’est pas le meilleur sport pour toi ! »
Bien entendu, vous me connaissez, je n’ai eu que faire de ces balivernes ! C’est tout de même, je dois l’avouer, un peu la fleur au fusil que je suis parti.
Djibouti pour commencer…
Djibouti, à l’époque, c’était le top. Cela faisait parti des destinations à faire et les carangues étaient assez bien représentées. Muni de ma fidèle Fokeeto de chez Zenaq, et de mes fidèles popper Orion, (vous savez, ceux avec armement libre !), je ne savais pas trop à quoi m’attendre… Mais tout avait bien commencé lors de ce VDP ; de beaux paysages, un voyage pas trop long et une pêche qui se révéla assez sympa, il faut dire ! Bref, mes premiers émois au popper ! La Reine des pêches, allons ! Bon, c’est vrai, la première carangue m’a un peu surpris… Le frein avait pourtant été réglé au peson : 8 kilos. C’est pour moi, et pour d’autres, une base. Au dessus, il faut le pied marin et le physique !
Au fur et à mesure des jours, l’assurance et le coup de main ont vite pris le dessus. (Que pensiez-vous ?!) Car, il n’y a pas que des carangues à prendre. Mérous, barra’, et autres carnassiers agrémentent la journée là bas.
Bref, ce séjour me fut assez bénéfique ! Premières armes avec ces bestioles ! Puis, il y eut d’autres voyages. Tiens, les Andamans ! Parlons-en.
Ce fut en 2009 avec deux bons copains. (Primordial à bord avec un bon guide !) C’est mon rédac’ chef préféré qui m’avait conseillé cette destination. Bien lui en avait pris ! Et bien m’en avait pris de lui téléphoner ! Ce séjour compte parmi les plus agréables que j’eusse pu faire. Des carangues à ne plus pouvoir les compter, des paysages magnifiques et une peuplade… comment dire ?... des plus accueillantes avec ses congénères ! (Ils ont eu l’habitude pendant quelques siècles de gouter leurs congénères…) Des carangues, nous en avons fait, mes amis et moi, plusieurs centaines ! Alors, comment avons-nous abordé cette destination 100% popper ?
tirée sèche à votre leurre et là, bing ! Elle attaque ! Elle ouvre l’eau façon Moïse et part dans tous les sens ! Vous encaissez le coup du mieux que vous pouvez en jouant de l’élasticité du blank. (Si tant est qu’il y est de l’élasticité là dedans des fois !) Et vous voila bon pour une bonne séance de pompages… Mais Madame, n’est pas du genre à se laisser faire… alors elle vous en fait voir de toutes les couleurs ! Un coup par ci, un coup par là ! Mais vous, vous ! Et bien vous avez le meilleur matériel du monde ! Bien sur puisque c’est celui là que vous avez choisi ! Le « Grand du 29 » comme je l’appelle, et les initiés l’auront reconnu, lui, ne tergiverse pas. Sa Tokara en a vu d’autres, et elle est adaptée à son physique ! C’est la première condition ! Vous faites 65 kilos tout mouillé ? Oubliez les GT Monster R10B et autres Wild Violence XXXXXXXXHH aussi molles qu’une poutrelle acier ! Mais si vous avez l’expérience et physique, no problem ! Car c’est bel et bien
avec un matos adapté à vous, vous y arriverez !
La deuxième condition, c’est de garder son équilibre ! Et là, c’est pas une mince affaire ! Quand je repense à ce jeune Louis, brinqueballé dans son youyou aux Sept Frères, cramponné à sa Wild Violence (tiens on en parlait !), et une belle GT à l’autre bout… Ah ça, oui il l’a eue, mais il a fallu batailler ferme ! (Bravo Gamin !) Garder son équilibre est donc primordial ! Souple sur ses jambes, ferme sur tout le reste ! (Rien d’autres que ce qui sert la pêche à ce moment bien entendu !)
La troisième condition, c’est l’angle ! L’angle de votre canne ! Fini les cannes hautes à en toucher la Lune ! (Sans mauvaise allusion pardi !…) Respectez vos 45°. Combien de cannes explosées, combien d’âmes brisées par trop d’assurance et de confiance, par trop d’égo face aux éléments ???! Hein ??! Non, moi je vous le dis : tout est dans l’art de renvoyer et d’encaisser les coups ! Un frein bien réglé dès les départ et c’est une bonne parti du combat de gagner !
Encore une belle épuisée par le gros frein de Gégé.
Il y a une autre technique également. Et celle là, elle nous vient direct de nos amis les Japonais. (Encore une fois !) Vous regarderez sur You Tube, ils sautillent en reculant comme des gamins, canne à l’horizontale en ne laissant que le frein du moulinet face au poisson. Un tantinet surprenant mais bougrement efficace ! C’est Kozo Okubo qui aime faire ça d’ailleurs ! Et comme j’ai beaucoup de respect pour lui, je ne dirais rien !
Alors voila mes conseils la dessus bande de rigolos ! Et que je ne vous prenne pas sur les forums à gémir et pleurnicher comme des fillettes parce que votre canne chérie est pétée, votre axe de stella bousillé ou votre tresse effilochée !
A plus, j’ai Derrick qui commence !
NDLR : Nous tenons à préciser que Gégé a subrepticement oublié de vous parler de son léger moment d’égarement lors d’une bien involontaire erreur de jugement de sa part aux Andamans, quand son ensemble est parti faire trempette quelques minu… 90 minutes par une dizaine de mètres de fond… Nos hommages !...
Le Gabon c’est loin…
Oui c’est loin ! Déjà rien que le vol vers Libreville. Une petit nuit d’hôtel et le lendemain transfert vers le camp. Mais au fait quel camp ? Sette Cama bien sur ! Un des plus célèbres. Et de toute façon il n’y en a pas 36 au Gabon !… Pour ce transfert, il y a le choix : soit c’est l’avion, soit c’est la voiture… allons pour la deuxième solution. Bon… on se plaint volontiers de l’état des routes en France, mais alors là-bas !... croyez moi c’est du caviar première catégorie chez nous ! Par chance, pas –trop- de pluie lorsque j’y étais car je n’imagine même pas l’état de la « route »… Et vas y l’ornière, le nid de poule –« nid d’autruche » devrais-je dire-, le 4X4 sur 2 ou 3 roues… j’en passe et des meilleures. Mais déjà le charme opère. Végétation luxuriante, papillons gigantesques, faune omniprésente… on s’imagine volontiers pionnier aventureux du 19ème, rustique automobile en mains, machette entre les dents. (Ca aurait de la gueule non ??!!) Et cette sensation naissante au milieu de tout ça d’être déjà observé.
Mais le Gabon, on y va pour l’aventure. Et l’aventure commence avec ça ! Il faudra quatre heures pour arriver à la lagune depuis l’aéroport et une grosse demi-heure de bateau pour rejoindre le camp. A l’arrivée, c’est le deuxième effet « Kisscool » : Bungalows nichés dans la végétation, vols de perruches du Gabon au dessus de nos têtes et ces hippopotames qui nagent docilement au loin dans le calme de la lagune. (C’est beau cette bête quand même !) On souffle, ça y est, on y est.
Il est utile dans ces moments au Gabon d’avoir lu et relu les écrits de Pierre Clostermann. Ils sont riches d’enseignements et vous font regarder votre matériel des temps modernes
Mais, déjà mes copains m’attendent. Tiens un craquement à l’orée de la forêt. J’ai beau regarder, rien. J’aurais pourtant juré que…Ah le Gabon !...
Le cadre est planté.
Ce qui est plaisant à Sette Cama, c’est la possibilité de pouvoir faire des monstres les pieds dans le sable. Mais aussi assis dans le fond d’un bateau, calé dans la passe… quand les conditions le permettent ! (Encore une fois la mésaventure de Clostermann dans ces mêmes conditions vous fera réfléchir avant d’insister pour passer une passe, comme il y en a tant en Afrique !) Du bord que peut-on espérer ? Du tarpon bien entendu ! On va là bas résolument pour lui ! De la carpe rouge également, et il y en a des belles ! Julien Derozier témoigne de spécimens de plus de 50 kilos touchés mais pas toujours pris… et bien entendu la reine des reines… la carangue. Cette jolie bestiole qui, avec sa cousine l’ignobilis, nous font parcourir tant de kilomètres ! Bref c’est varié, c’est sauvage, et je sens que je vais me plaire ici ! Sans oublier les barra’ et les otholites aussi !
Autour d’un bon apéro’ (avec modération bien sur !), nous refaisons le monde, mais surtout les plans de pêche ! A qui ira à la pointe Saint Catherine avec sa canne de surf, à qui ira juste à côté avec ses plugs Orion (noirs bien entendu !), et à qui ira passer la passe. Bref, ça y est c’est lancé ! Retour dans ma case, demain sera un autre jour.
Le réveil n’est pas matinal. C’est une surprise pour moi. Les horaires décalés font pourtant la réputation du camp mais là, pour le coup, on n’y est pas ! 8h-18h et tout le monde est rentré ! Quid des marées, quid de l’état de la passe ? Ca me chiffonne !... Tiens encore ce bruit derrière ma case ! Qu’est-ce ? J’ai beau sonder, scruter, avec mon regard azur et ma vue perçante le méli-mélo de végétation, je n’y vois rien… et pourtant je jurerais avoir entendu et entre-aperçu quelque chose. Grisâtre d’ailleurs. Mais passons…
La pêche est bonne. Quelques rouges et otholites pour les copains et moi également. Et, bien entendu, des carangues ! Des belles d’ailleurs. La quinzaine de kilos passée. Les jours défilent et je ne les vois guère… jusqu’à cette rencontre. Baladant mon leurre tranquillement dans la passe, ce dernier se retrouve bloqué. « Ca y est Gégé, t’es coincé ! Encore ces maudits rochers ! » Il n’y en a pourtant pas beaucoup mais… à peine ai-je le temps de me dire cela que les rochers bougent ! Et bien même ! C’est lourd, ça dévale le courant, ça remonte, mais bon sang, que-ce que c’est ? « Tarpon Patron ! » me répond mon guide ! Ca y est, enfin je le tiens ! « Et il est pas vilain Patron ! » « Ah bon !?... »
Vous le savez, dans ces moments là, la fierté est en jeu ! Pas question de perdre « bêtement » ce poisson avec le célèbre mou dans la ligne, le saut de trop de ces torpilles argentées !... Bref, Gégé cramponne sa Smith et son Saltiga et essaye de mener la danse !...
Mètre après mètre la tresse rentre. L’espèce de ressort à écailles qui n’arrête pas à l’autre bout commence à s’essouffler… Et ça vient. Piano-piano, mais ça rentre ! Une dernière vague aura raison de lui et mon guide l’échoue sur la plage ! J’aurais couru, suer et en aurais –un peu- bavé, mais il est là ! 53,5 kilos ! Record de la saison ! Pas peu fier le Gégé ! Mon nom sur le tableau d’honneur ! Ce poisson sera fêté dignement le soir même autour d’un bon apéro. (encore une fois !...)
Encore un record pour Gégé !
Et c’est là… oui ! Là ! Là que j’ai croisé son regard ! En rentrant vers ma case, déambulant fièrement face aux coups de boutoir de cet apéro haut perché ! Cette hippo’ à la démarche nonchalante, à la livrée superbe, au regard aguicheur ! Telle Eve sortant des flots, je n’ai pas résisté ! Non… je dois l’avouer : j’ai chaviré ! Comment résister ? Comment faire ? Comment ne pas succomber !? Non, Fernande, cette femelle hippo’ aux proportions parfaites restera gravée à jamais dans mes souvenirs ! Le reste nous appartient !... Foi de Gégé !
Ah !... Combien de commentaires ai-je eu à mon retour !... Mais quel séjour ! Tout est encore sauvage, la forêt luxuriante derrière soi et, encore une fois, la possibilité de faire des monstres les pieds dans le sable… le Gabon quoi ! Pour ma part, la mission était réussie !
Traquer la GT est une chose. Traquer les monstres de l’espèce en est une autre. Et pour cela, il y a Oman et les iles Hallanyat. Une petite virée entre copains s’imposait.
Au fait Oman… c’est où ??
Vous voyez la péninsule arabique ? Et bien pointez y votre doigt en bas sur la droite et vous y êtes presque. Salalah est le point de chute. Un peu plus au large vous y trouverez quelques iles, qui sont le repère de grosses mémères qui dépassent allègrement les 60 kilos…
Pour partir là bas, il était hors de question de le faire sans deux bons copains. Chrichri et Jean-Paul bien sur. Chrichri c’est les Andamans, un Belge maintenant Breton, un passionné, toujours prêt à dégainer sa Tenryu. Jean-Paul, « JP » pour les intimes, c’est un cœur « gros comme ça », un type capable de vous donner le nom de chaque étoile et constellation dans le ciel et, bien entendu, un féru de pêche. (Les bars de Vendée le savent !...) Bref, il me fallait ces deux gaillards avec moi ! Quelques coups de fil bien placés auront raison d’eux, et c’est donc en avril que nous partons. Comme à mon habitude, j’en ai toujours trop et, comme à mon habitude, ma belle TRSH et ma Coral Viper sont avec moi.
L’arrivée sur place est chaleureuse. Chaleureuse par le climat, chaleureuse aussi avec les gars sur place. Notre guide, Tanguy, est un jeune loupiot passionné de pêche. (Tant mieux !)Il est secondé par une équipe de locaux. Ashraf, le maitre des lieux, qui sait ce que le mot « accueil » signifie, et Saoud petit bonhomme qui pourrait s’inscrire à « The Voice » ! Les présentations faites, nous montons dans les 4X4 et partons en route vers les iles. Dromadaires, chameaux, sable, sable et encore le sable… ponctuent notre pérégrination. Et petit à petit, les rêves prennent forme. « 60 kilos… tout de même ! C’est à peine croyable… Que va-t-on faire là bas ? »
Nous sommes logés confortablement. Le camp commence à prendre forme au fil des saisons, et n’est pas ouvert depuis longtemps. Tanguy nous le dira lui-même, il n’a pas beaucoup de saisons de guidage derrière lui… là, par contre, c’est moins rassurant… Alea jacta est disaient les Anciens.
Le sort en est jeté...
Le lendemain, nous partons pour quelques heures de bateau. Quibliyah, c’est un peu la surprise pour nous. Nous pensions être plus proches mais il nous faut une heure et demi pour atteindre ce spot. Et donc une heure et demi pour en revenir. Deuxième mauvaise nouvelle, une dépression approche avec de forts vents. Qu’adviendra t-il ? Nous n’avons pas le choix pour l’heure et, à la vérité, nos esprits sont ailleurs. Mais tout de même, ce serait dommage de louper des jours de pêche dans un endroit avec de telles possibilités !
Encore une fois, couteaux entre les dents, les Happy fews que nous sommes n’attendent que le signal pour balancer du lourd ! Mais, il faut tout de même être conscient que là bas, on peut revenir capot. Les petites ne semblent pas exister, et une moyenne de 30-35 kilos n’est pas étonnant. (Un chiffre qui ferait pâlir d’autres camps, à coup sur !) Il ne faut donc pas lésiner sur les moyens ! Tresse en 130, gros moulins, gros freins, gros montages, gros hameçons. Un 5/0 c’est pour le tout venant dira t-on ! Mais le tout venant, ici, ça n’existe pas, seules les grosses mémères semblent habiter le coin… et elles y font la loi !
Les premiers jours passent et dès la première journée, JP annonce la couleur : 30-35 kilos pour la première et 45 pour moi sur un surface bull ! La hiérarchie est respectée ! Deux casses tout de même malgré des bdl en 300 lbs… Quelques suivis, furtifs, mais quand ça monte, c’est donc du sérieux !
Et j’en ferai l’expérience ! Le jour du poisson d’avril (je ne rigole pas !...), à Gharzaut, c’est en balançant un « made in Pouldreuzic », un Fraser pop 150 plus précisément, que montera LA bête ! Pas déçu d’avoir pris ma Fisherman, je me sens moins petit lorsque ce monstre est venu dire ce qu’il pensait à mon bout de résine, paraissant ridiculement petit soudainement dans la gueule de cette bestiole ! Le Saltiga a miaulé, la canne a couiné et le Gégé en a bavé ! Mais vous me connaissez, je m’en suis sorti avec les honneurs et la tête haute ! 55 kilos ! Oui, 55 kilos ! Pour une GT, c’est une belle GT !
Pendant ce temps là, JP est aussi attelé ! Et ce n’est pas petit ! Son Ichiban plie à mort et l’issue du combat est incertaine. Nous le savons, ici, c’est la qualité. Nous ne sommes pas aux Andamans où la quantité prime avec, parfois de belles pièces. Nous sommes bel et bien là où la qualité s’exprime. Et Jean-Paul, est en train de toucher le gros lot. Ma carangue mesurée et remise à l’eau, nous nous sommes tous dit « Là, c’est vraiment du gros ! » Pensant immédiatement à ma 55 kilos, je me faisais du souci. Bah oui, on se tire tous plus ou moins la bourre entre copains sur un voyage de pêche ! Mais là, j’ai peur ! Trouver la mienne plus petite que celle de JP ? (Je vous vois venir !...) Non mais tu rêves !! D’ailleurs JP bande tout ce qu’il peut à ce moment là ! Par contre, la canne, elle, ne bande plus mais décrit un sacré arc de cercle qui en dit long sur le client en face… Mano a mano, la tresse rentre. Notre JP sue mais ça rentre. Les premiers reflets bleu argentés se devinent petit à petit et les plus folles supputations émergent… « 50 kilos passés ! Sur ! » « Non, c’est les 55 qui sont passés ! Gégé, tu vas en prendre un coup ! » « Comment ça en prendre un coup ? Par une plus de 55 kilos ? J’aimerais bien voir ça ! »
Un monstre comme Oman en recèle quelques uns.
Et j’ai vu… Un placard. Un placard comme on en oserait pas rêver… Mais elle est bien là. Ce monstre, on en connaitra jamais le poids… Et bien non, l’aventure, c’est l’aventure et, autant trouver une chaine solide en France est facile, autant une corde assez solide pour ce monstre, à Oman, et bien non ! C’est donc avec les plus précises suppositions que nous estimerons ce poisson. Un comble, dans un camp qui se veut être celui où les records tombent ! Car pour qu’un record tombe, encore faut-il pouvoir le mesurer, le peser. Et là, la corde avait lâché ! Nous nous mettrons tout de même d’accord pour un bon 65 kilos…
Un peu du bord quand même…
Encore sur notre nuage, nous n’aurons pas la chance de réitérer. La dépression est arrivée et avec elle de forts vents, nous empêchant de rejoindre les iles… C’est donc depuis le bord et avec des ensembles en 30 livres que nous finirons ce séjour. Cela laisse un goût amer tout de même malgré une variété de poissons assez étoffée. Mais pas autant que celui de Chrichri le Belge. Pas une GT de la semaine... Ca, par contre, pour un camarade de jeu, ça fait ch… Mais tout de même… s’il y avait eu cette corde !
A.P : Salut Gégé, merci tout d’abord d’avoir accepté cette courte interview !
GG : Merci à toi, et de rien, tu sais je suis toujours ouvert à étal… partager mon savoir !
A.P : On peut commencer ?
GG : Oui Derrick vient de se terminer …
A.P : Bon… comment vas-tu ?
GG : Pas mal, merci !
A.P : Raconte nous un peu de toi, je suis sur que cela en intéresse certains ou certaines !
GG : Certaines ??!! C’est sur ! Avec mon corps d’athlète !... Tiens, je me souviens d’ailleurs d’une jolie gamine…
Entre copains.
A.P : Euh Gégé… Si on commençait par la pêche plutôt ??
GG : (Tout penaud) Ah oui… c’est vrai !... Bon, la « pêche exo’ », comme les jeunes loupiots l’appellent, je l’ai commencée à Djibouti. Zenaq et Stella 10000F étaient à l’époque le must ! Orion, bien sur avec ! Même ceux avec bas de ligne coulissant à l’intérieur ! Un must je te dis ! Ca, c’était les grands débuts ! Quand un poisson t’attaquait, le leurre était soufflé jusqu’à l’agrafe… Et qui de nos jours se souvient de Ginrin, l’ancêtre de Plat ? Hein, pas toi en tout cas ? Ah quelle époque !
A.P : Euh si Gégé… mes premiers émois exo… ils vendaient même l’UFM UEDA blanche et rouge… la rivale des Fokeeto de l’époque…
GG : Euh oui… bon, euh… on te la fait pas à toi, hein ?…
A.P : Bah… on vient pas devant le « Gourou » sans raison ! Bon, après tu as évolué : Kilwa, Mada’, les Andamans, Panama, Cuba… tu as voyagé !
GG : Oui j’ai eu beaucoup de chance. Pas toujours à la pêche mais j’ai voyagé !
A.P : Et Kilwa, quel(s) souvenir(s) gardes tu ?
GG : Un peu amer, je dois dire… Une Smith explosée et une seule carangue de valable de la semaine… (dont personne n’arrive à estimer le poids, un comble ! Pourtant les gars ont l’air d’être des spécialistes, mais bon…) Je te jure, cette semaine ? Une horreur ! Mais quand on est comme moi, on se remet en question, on s’en pose et on essaye de trouver LA solution. Mais… pas la bas !
A.P : Et donc ?
GG : Et donc ?? Et bien jeune Loupiot ! On y retourne !
A.P : Tu as donc persévéré ?
GG : A ton avis Freluquet ? Bien sur ! J’ai donc multiplié les expériences !
A.P : Comme au Gabon ?
GG : Ah je te vois venir ! Tu vas me reparler de cette histoire avec une hippo’ gabonaise !?
A.P : Euh…
GG : Bah oui je m’en doutais ! Tout ça n’est qu’affabulation ! Il n’y a jamais eu de relation quelconque avec quelques bestioles que ce soient ! Fernande d’ailleurs, je connais pas !
A.P : Fernande ?
GG : Bah t’as pas dit « Fernande » ??
A.P : Euh, non…
GG : Bon, bref… Y a rien eu !
A.P : Mais on demande qu’à te croire…
Séance dressage…
GG : Oui, bon, t’as quoi d’autres comme questions ? Parce que là, c’est bientôt l’heure de la tisane gamin !
A.P : Euh, bien sur ! Tes autres voyages, parles nous-en.
GG : Oui le Gabon, j’y ai de très bons souvenirs. Une très bonne entente avec mes compagnons. Je garde un souvenir ému d’Oman également. (Voir notre article dans ce numéro.)
A.P : Ah, bon ? Le contact humain ?
GG : Bien Gamin, je vois que tu t’es renseigné ! Effectivement, j’ai toujours une petite larme à l’œil en repartant d’un VDP. Là bas, nous avons fait une très bonne semaine. Certains ne jurent que par la quantité… hérésie Gamin, je le dis bien haut et fort ! Hérésie !
A.P : Oui GG d’accord. Fais gaffe ton sonotone a sauté…
GG : (En remettant son engin.) Mmmh, oui… bon, la quantité disais-je. Là bas, ils vont être déçus ! Tu peux faire capot sur la semaine, pas un seul poisson, mais quand ça monte… c’est du lourd ! Mon pote Chrichri n’a rien fait par exemple, mais JP et moi avons fait fort ! 55 kilos pour moi et 65 pour JP ! Tu te rends compte !?? A deux poissons on dépasse le quintal ! Et je parle bien de carangue, pas de pélagique !
Donc, sur ce séjour, oui beaucoup d’émotions ! Quand je pense que beaucoup se sont rués vers Ormuz parce que de bons guides y étaient et croyaient à l’endroit ! Il n’y a qu’à lire les articles ! Ils y vont pour popper et se retrouvent à pêcher le yellow fin pour éviter le capot sur la semaine parfois ! Le popper c’est super mais…
A.P : Y a le jig !
GG : Tu m’as coupé le sifflet gamin ! Je n’allais pas en parler maintenant, mais puisque tu insistes !
A.P : Non GG, on en reparlera après !
GG : Sur ? Car j’ai de supers histoires avant d’aller dormir !
A.P : Mais il est que 15 heures !...
GG : Et alors ! La sieste tu connais pas !??
A.P : Euh… si, si mais les lecteurs…
GG : Bon on continue alors, je vais faire un effort… Bon on parlait de popper je crois ?
A.P : Oui.
GG : C’est ma vie le popper ! Tout ça, c’est à cause d’un Breton !
A.P : M.Leguyader ?
GG : Décidément on peut rien te cacher toi ! Oui, Après c’est vrai qu’il fait de sacrés bestiaux celui là ! Des commandes spéciales, même pour des engins de 300 grammes ! On ne parle pas de jig, mais bel et bien de popper ! Sont fous ces asiatiques ! 300 grammes, t’imagines ?! Non bien sur !... (Long soupir de Gégé !...) C’est la reine des pêches ce truc ! Les monstres qui démontent tout en surface et qui veulent t’entrainer avec eux dans le fond… Râââh… si j’avais des muscles en plus !
A.P : Mais t’es bien conservé !
GG : Oui c’est gentil Gamin mais t’auras rien en retour, c’est pas Noel !
A.P : Euh oui d’accord Gégé… Mais parle moi de tes cannes, tu dors avec non ?
GG : Comment ça je dors avec ??!! Pas fou non ?! Fisherman, j’aime bien. Ma TRSH est exceptionnelle. Mais tu le sais bien : une canne ne plait qu’à celui qui le dit ! On ne va pas reparler de ta Seven Seas, hein ?
A.P : Euh, non, et pas à notre Suisse préféré…
GG : Fais moins ton mariole là, hein ?! Bon, oui mes cannes, j’aime ! Fisherman, donc, mais aussi Carpenter ! Faut pas oublier que j’ai commencé avec Zenaq. La Fokeeto ça a du retour ! Léger, rigide, maniable, c’était la crème ces cannes ! A l’époque en France tu trouvais pas grand-chose de sérieux dans les magasins d’ailleurs. La GT86 de Daiwa, la Grand Marshall et la Fokeeto… pas grand chose d’autre ! Le reste c’était du confidentiel ! Comme Carpenter. Mais fallait être renseigné ! Début 2000 (la Préhistoire du popper en exo !), on n’était pas beaucoup ! Maintenant t’as l’impression que les VDP c’est facile ! Tout le monde peut y aller ! L’offre est pléthorique ! Et avec Internet…
A.P : Euh oui, c’est ma tasse de thé.
GG : Tiens pour continuer, mes moulins c’est du solide ! Pas du machin de maintenant qui t’en fait voir de toutes les couleurs en magasin et puis que tu as peur d’utiliser une fois sur l’eau ! Les FA par exemple, ça, c’est du costaud ! Et c’est pas mon rédac’ chef préféré qui dira le contraire !
A.P : Julien Lajournade ?
GG : Bah bien sur ! Y en a pas d’autres, Loupiot ! Oui Julien Lajournade ! Il a beau être plus jeune que moi, il est bien meilleur !
Une partie de l’équipe du magazine.
A.P : Comme pour les Andamans ?
GG : Décidément, t’es bien renseigné ! Oui effectivement, en 2009, c’est lui qui m’a conseillé d’aller la bas ! « On casse peu aux Andamans. » m’avait-il dit ! Et bien je ne savais pas non plus qu’on y faisait pousser des cannes à pêche dans le fond !
A.P : Euh, c’est pas toi qui l’a laissée brièvement suivre un poisson ?...
GG : Oui, bon… un moment d’inadvertance sans doute… Ca arrive à tout le monde ! Tiens fait gaffe, tu baves en me regardant !
A.P : Pardon… mais reprenons… Donc les Andamans. (Lire le reportage de notre Gourou du mois dans ce numéro.)
GG : Oui les Andamans. Un sacré périple ! Et toujours avec Le Belge ! Tu te rappelles de sa casquette ?
A.P : Oui, elle en jetait !
GG : Oui effectivement ! Nous avons passé un sacré moment la bas ! Que dis-je de sacrés moments ! Un très bon guide aussi ! Laurent Monteil. Un « Bonhomme » comme disent les gamins de ton âge ! Tu sais qu’il a traversé…
A.P : Le détroit de la Sonde ?
GG : Oui c’est ça ! Tu me plais toi ! Tu veux un bonbon ?
A.P : Euh non, merci…
GG : J’aurais pensé… bon, oui un sacré séjour les Andamans ! Nous avons fait un carton ! Et effectivement comme le disait mon redac’ chef préféré, nous n’avons pas ou peu cassé ! Par contre, près de 70 carangues avec le même leurre, j’ai aimé !
A.P : Le roosta 195 ?
GG : Décidemment ! T’es un balaise toi ! Tu les lis pas mes CR, tu les apprends !?
A.P : On n’est pas Gourou pour rien ! C’est d’ailleurs après avoir lu ça que j’en ai acheté quelques uns !
GG : Donc, oui le Roosta est super costaud ! Par contre le Williamson n’avait pas fait long feu !
A.P : Oui je me souviens.
GG : Bon on n’a pas fait de monstres tout le temps mais ça m’a tellement plu que j’y suis retourné l’année d’après ! Et j’y ai connu un autre super guide : Nicolas Jamin.
A.P : De l’équipe de Julien Lajournade… décidemment, tu es accroc !
GG : C’est les meilleurs ! Non, franchement c’est un guide qui m’a vraiment plu ! Très sympa, attentif, professionnel… et je l’ai revu ensuite au Sri Lanka. Mais les résultats furent moindres !
A.P : On peut pas réussir à tous les coups !
GG : Non… mais bon…
A.P : Au fait, tu ne nous avais pas dit que tu étais à la tête de l’école de pêche Dardilloise ?
GG : Oui c’est un projet que j’ai monté de toute pièce. Un sacré succès !... Nous sommes deux.
A.P : Deux !!?
GG : Bah oui au début j’étais tout seul !
A.P : Ah d’accord… Mais quel est l’esprit de cette école ? Tient, elle est où d’ailleurs ?
GG : Bah dans mon garage…
A.P : Oui bon, la Sorbonne s’est pas faite toute seule non plus Gégé !
GG : Non c’est sur !...
A.P : Et qu’est-ce que tu y enseignes ?
GG : Le Slow Jig fly !
A.P: Le quoi???
GG: Le Slow Jig Fly pardi! C’est simple, j’aime la mouche et j’aime le jig ! Alors je mélange les deux !
A.P : D’où le fait que vous soyez que deux…
GG : Oui bon, ça va venir pour les autres !
A.P : Dis nous en plus, ça aiguise ma curiosité !
GG : Tu prends des jigs et tu les fouettes !
A.P : Pardon ???
GG : Oui tu les fouettes ! Le souci c’est les collègues… un jig de 300 grammes fouetté comme une mouche ça fait des dégâts !...
A.P : Oui je pense !...
GG : Bon le dernier va mieux… J’ai un peu merdé sur le faux lancer…
L’élève…
A.P : Effectivement… mais c’est quoi le matériel ?
GG : C’est là que le bât blesse… Tout est à inventer !
A.P : C'est-à-dire ?
GG : Il faut une soie d’environ 80-90…
A.P : Pardon ???
GG : Bah oui sacrebleu, tu vas pas fouetter avec une N°3 !!
A.P : Euh oui d’accord… et après pour la canne ??
GG : C’est simple, on a le choix entre une Garbolino Sette Cama, une Sert Sunset Power, pratiques pour les longues distances ou une Penn International, voire une Tiagra Trolling ! Elles sont sympas ces dernières car les poulies aident vachement ! Mais ça, c’est pour les lancers de précision, question de finesse !
A.P : Tu m’étonnes…
GG : T’as pas l’air convaincu ??
A.P : Euh… comme la fosse Gégé… un peu sceptique… bref et le moulin dans tout ça !?
GG : Place aux économies ! Et oui la retraite ça fait pas vivre ! Alors mon enrouleur de jardin fait l’affaire !!
A.P : Ton enrouleur de jardin ?… bin tiens donc ! Il te sert à beaucoup de choses celui là ! Sécher ta tresse au retour et maintenant moulinet… t’as un tuyau d’arrosage au moins ?
GG : Bah non, pourquoi ??
A.P : Pour rien, laisse… Je vois que tu fais dans la finesse et la discrétion donc avec tout ça !... Donc on disait « enrouleur de jardin » comme moulin… et, comme fil ?
GG : Bah de la soie de 80 ! Je viens de te le dire !
A.P : Bien sur … et tu la trouves où ??
GG : J’ai fait appel à la firme « 3M » spécialisée là dedans. Leur bureau d’étude est dessus d’ailleurs !
A.P : Et pour tes cours tu fais comment alors !?
GG : Bricole, la retraite toujours tu sais ! Economies, économies ! J’utilise donc 19 ou 30 fils à étendre le linge… Bon, Marie-Jo n’aime pas trop mais ça marche ! Ca coince un peu dans les poulies mais avec 300 grammes dans les airs tu verrais comme ça part !
A.P : Oui, surtout en regardant la photo de ton élève !...
GG : Oui un détail ça… il s’en remettra !
A.P : Donc pour le principe, le geste est le même que pour la mouche sèche c’est ça ?
GG : Oui tu as tout compris !
A.P : Et la cible ??
GG : Bah l’orque !
A.P : Oui espèce bien connue sous nos latitudes !...
GG : Ce que tu peux être pessimiste Gamin ! Toujours pas de bonbons ?
A.P : Non merci…
GG : Bon comme tu voudras ! Des cacahuètes ?
A.P : Non plus…
GG : T’as tort, elles sont bonnes.
A.P : J’en doute pas… Alors ça donne quoi le combat avec un orque ?
GG : Je sais pas, y en a pas ici…
A.P : D’accord… donc pas certain du succès de ton école ?
GG : Crévindieu, tu doutes !!??
A.P : Bah…
GG : Pas de cacahuètes, t’es sur ?
A.P : Non merci toujours pas…
GG : C’est vrai on est que deux mais ça va venir, on manque juste de notoriété !
A.P : Fais de la pub à l’hôpital…
GG : Ce que t’es rabat joie Gamin !
A.P : Au fait, quid de ta participation avec Matt Groening, le créateur des Simpson ?
GG : Matt ? Un succès !! Quelle expérience ! Je te raconte ?
A.P : Bah vas y !
GG : J’étais à une conférence aux states, sur le futur de la pêche à l’orque. (D’où mon projet de slow jig fly fishing !) En sortant, je tombe sur un gugusse qui me saute dessus :
MG: « Hey guy, you’re really fantastic !! »
GG: Me?? (Oui je parle couramment le shakspearien technique…)
MG : Yeeees ! Your face is what I’m looking for !!!
GG: “Your lou king fort??” “Je comprends pas!... »
Et le mec se rapproche de moi:
MG : What’s for a face, what’s for a face !!!
GG: Ma fesse… euh non merci c’est pris!
Et là, il me prends la tête dans ses mains et me tâte de tous les côtés ! Bon, je garde le contrôle mais quand même…
MG : You’re incredible Old Man ! That I see, is that I want !
GG: “Zatailleouante”?? « Une nouvelle destination? »
MG : « No, a new character !! Incredible! Your head is like a bulb!!”
GG: Hein!? Lou Reed, un “bulbe”??
N’y tenant plus, je prends mon traducteur sur mon I-Phone et tout s’éclaire! Le Gus veut que je sois modèle pour son dessin animé !
A.P : Et donc ?
GG : Et bien je suis devenu Charles Montgomery Burns !
A.P : Hein ??? Le directeur de la centrale nucléaire ???
GG : Oui…
A.P : T’as une photo ?
GG : Tiens…
La ressemblance est frappante…
A.P : Ah oui quand même ! Je la mettrai dans l’interview !... Donc pour résumer, tu es à l’origine du plus narcissique et caustique personnage de la série, c’est ça ?...
GG : Oui, mais avoue que les traits sont ressemblants ?
A.P : Les lecteurs se feront leur avis … Tu veux faire une pause ?
GG : Oui, profite des cacahuètes…
A.P : Euh merci… (Gégé revient un bon quart d’heure plus tard.)
GG : Bon on en était où ?
A.P : A Montgomery Burns mais passons à autre chose… Tiens, j’en ai profité pour goûter à tes cacahuètes ! Elles sont très bonnes ! Y a petit goût super sympa derrière !
GG : Oui, c’est moi qui les prépare ! Les M&MS, moi, je suce que le chocolat !
A.P : …
GG : J’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas ??
A.P : Laisse… Bon… Tu peux nous parler de cette photo ? :
GG : Des jaloux, rien que des jaloux ! Ils sont envieux ! Tu penses : directeur d’une école de pêche ! A Dardilly, ça jazz ! La carangue en photo faisait au moins ses 70 kilos ! Et au jig ! Sacré Nanar !!
A.P : Mais tes détracteurs publient à qui mieux mieux celle-ci aussi :
Encore une autre !
GG : Oui un ridicule photo montage... Elle faisait le double !!
A.P : On doute de toi également pour Oman… La carangue n’aurait pas existé…
GG : Quoi !! La 55 kilos ??!!!! Et pis quoi encore ! J’allais très bien ce jour là !
A.P : Oui j’ai la photo…
Fétichisme quand tu nous tiens !...
GG : Un détail ! J’ai toujours un petit grigri avec moi !
A.P : Enfin là, c’est plus médicinal ! Ils font des tests thérapeutiques Gégé, mais là t’as forcé l’expérience !!
GG : Oui bah quand tu veux que ce soit bien fait !...
A.P : Et les dreadlocks ?
GG : Ca fait plus couleur locale ! T’as d’autres questions ou bien ? Parce que là y a « Des chiffres et des lettres » qui commence.
A.P : On va avoir fini Gégé… Et le slow jig classique ?
GG : Ah le slow jig… C’est comme tout Gamin, ça passera avec le temps, ils s’en lasseront ! T’as eu le popper, tout le monde pêchait à ça. Et puis fallait pêcher aux stick’ coulants… bah oui, comme si ça venait de sortir ! Après ça a été le jig… tu sais le « speed jigging », avec toutes ses variantes, « slow pitch » (comme les gâteaux des gamins pour le petit dèj’), et tout le toutim ! Après y a fallu alléger parce que les carangues commençaient à connaitre le matos aussi bien que les vendeurs parisiens ! Alors est arrivé le « slow jig »… des cannes de 15 lbs pour la GT, non mais tu te rends comptes ??... Non, tu te rends pas comptes toi, comme d’habitude ! Mais moi, le slow jig, ça a sauvé ma vie ! Mais bon, après, y aura quoi ? Hein !?
A.P : Bah le Slow Jig Fly Gégé, le slow Jig Fly !
GG: Oui bah faut améliorer la technique quand même ! C’est pas discret !
A.P : On te fait confiance !
Nous laisserons ainsi Gégé, loin des turpitudes de la vie de retraité dardillois…
« Mmmh… Y avait quand même « cucurbitacées » en 12 lettres … » entendrons nous en refermant discrètement la porte… Sacré Gégé !
On me demande souvent quel bon nœud de raccord je fais lors de mes fabuleuses parties de pêche. Et bien le voici en quelques images.
Je tiens à préciser que je ne ferai pas plusieurs prises pour cet article, j’ai autre chose sur le feu cette après midi ! (Les géraniums, ça n’attend pas…) La première sera la bonne ! Merci. Parce que si vous croyez que la retraite, c’est se la couler douce… merci de réviser vos indispensables !
Bref, commençons simplement. Vous savez qu’il faut deux fils pour faire un nœud de raccord ? Non ?!! Je pensais pas qu’on partirait de si loin !... Bon on va commencer quand même, tant pis pour ceux qui sont lents à la détente !
En premier lieu, vous prenez votre tresse (bah oui, vous vouliez commencer par quoi ???) et vous y faites une clé.
Vous prenez votre bas de ligne maintenant. (On est là pour les raccorder ensemble alors autant qu’on en parle…) Et vous le faites passer dans la boucle de la tresse que vous venez de faire. (Vous suivez ? Non ? C’est que vous êtes Suisses !) Pas compliqué quand même !
Vous enroulez le tout soigneusement comme je le montre sur la photo suivante :
C’est moche ? Oui, je sais ! Et maintenant, vous tirez ! Comme vous pouvez le voir, ce nœud est très discret, et passe très bien dans les anneaux. (Surtout ceux des cannes en conolon de nos ancêtres !)
C’est d’ailleurs avec celui là que j’ai refait la charpente de Dardilly et ça tient du tonnerre !
Je vous remercie, si cela ne vous va pas, y a d’autres Dieux du nœud sur internet ! A plus !
NDLR : Chers Amis Lecteurs, autant vous le dire tout de suite, c’est sous la menace de l’équipe de VDP que je fais cet article ! Les yeux courroucés de Valérie suffisent d’ailleurs… Il n’y avait rien à dire sur ces séjours mais il faut noircir des pages, alors commençons !
Ah !Le Panama… j’y suis allé deux fois. Mais mon Dieu, que de difficultés ! Entre les pêches verticales que je n’aimais guère à l’époque mais qui marchaient, et les intempéries…
La première…
C’était en 2010 du 6 au 16 mai. Bien entendu, je partais avec les mêmes. Christian, un Belge finalement breton, et Eric Marseillais dans l’âme… (personne n’est parfait !) Pour moi qui suis Lyonnais, bonjour l’ambiance ! Mais heureusement qu’elle fut là ! Car côté météo… ce ne fut pas des plus agréables.
Pas faute d’avoir insisté !
Nous partions pourtant confiants : Pédasi, c’est quand même Pascal Artieda. A l’époque c’était sa 5ème saison et il était épaulé par deux fines lames de guides en la personne de Javier et Chino. Deux petits piliers de rugby… le quintal dépassé chacun ! L’équipe, il faut le dire, fut parfaite ! Quant à la cuisine !...
Les marins justement, n’y vont pas par quatre chemins. A l’arrivée c’est inspection du matériel et réfection des nœuds ! Tu n’aimes pas le « bimini », pas grave, tu l’auras quand même ! Même Cricri, qui aurait pu être le seul à s’imposer par le physique n’a pas bronché !... Alors, en avant pour le bimini ! Ce sera peut-être à cause de ça que je perdrai un beau pargo dienton. Tresse neuve et de qualité pourtant ! La smp, c’est pas rien !
Le vent, quant à lui, ne nous a pas quittés de la semaine. (Si, le dernier jour !) Un bon vent du Nord, avec une houle comme il se doit. Nous avions pourtant emporté ce qu’il faut : LS, jig, popper, flapper, stick’, bref tout ce que l’imagination peut mettre aux bouts d’hameçons ! (Quant à moi, vous le savez, j’avais si peu…) Bref, malgré les efforts de mes collègues, moi-même et des guides, peu de choses furent faites !C’est même Javier qui refilera fissa la canne de Cricri à Cricri pour qu’il ramène au bateau un beau cubera.
Allé, j’exagère un peu, nous sommes tombés sur des chasses de carangues (10kilos maxi), de rainbow runner et de yellow fines. Trois temps forts où nous avons fait ce que l’on pouvait…
Bref, pour une première, ce n’était pas glorieux !
Personnellement, j’ai pu faire ce pour quoi j’étais venu : une cubera ! Bon à 4 mains, mais une cubera de 25 kilos quand même ! C’est à 6 mètres du bateau qu’est arrivé le monstre. Et comme les freins avaient été réglés façon « fillette » par Javier… ce fut, comment dire ?... assez sport ! Tellement sport que le bateau s’est mis généreusement à tanguer sous le pas lourd mais volontaire de Javier venu m’aider ! Quatre mains sur une canne, c’est quelque chose, mais alors avec 100 kilos d’un côté et 75 tout mouillé de l’autre !... Bref, cette cubera est venue, bien entendu et, fou de joie, j’en ai étreint mon guide/sauveur du moment ! Vu le tour de taille du bestiau, c’était plus facile à dire qu’à faire ! Mais le principal n’était pas que le poisson soit là ? Si, évidemment !
La deuxième…
Comme il n’y a que les …. Qui ne changent pas d’avis, décisions fut prise de repartir là bas l’année suivante ! La seule modification c’est que Pascal Artieda avait pris une autre route et s’occupe de pêche en kayak à deux heures de là. Place aux jeunes donc avec Pierre-André !
Mais là encore, un temps de brin, comme on dit dans le Ch’Nord ! Vent, pluies et même orages ! Bref une cata’ ! Un pez gallo de 4 kilos pour moi ! Bref, pas de quoi pavoiser ! (Quand je vous le disais qu’on m’a menacé pour faire cet article !)
Allé, comme je dois continuer (Valérie n’est pas loin !), une petite anecdote… Cricri veut toujours avoir quelque chose au bout de sa canne. Bon, force est de constater que sur cette semaine, peu de chose montait. Je ne saurais dire d’où lui est venue cette idée mais les volatiles étaient sa cible du jour ! Une frégate en fera les frais ! Rassurez vous, ce sera « catch and release » ! Et au flapper s’il vous plait !
Bon, pour l’autre anecdote, je profite d’être planqué sous la commode pour la mettre dans votre canard préféré !... (Oui, Valérie rode toujours !...)
Une sacrée équipe !
Cricri est amateur de vêtements. Comment, alors, ne pas résister à la tentation d’un doux pantalon à tissu fin pour sa peau si délicate !?? Pas possible ! Même à la pêche ! C’est donc avec cette magnifique pièce qu’il se présenta un beau matin sur le bateau… (Comme quoi le plumage chez lui !...) Mais le bastingage est traitre et fait fi de tout cela ! Et c’est dans un déchirement fracassant que ce bel accoutrement dû rendre l’âme sous le traitre tranchant du dit bastingage… Cricri en fut pour une belle ouverture à l’arrière… (sans mauvais jeu de mots !) Ouverture qui lui fut de la plus grande aide quand, après 4 jours de retenu splendide pour un tel athlète, son intestin se rappela doucettement, mais non moins efficacement à lui. Diantre ! Que faire ?! Au beau milieu de l’océan, point de replis ! (Dans le pantalon ! Mouarf !) Mais la chose pressait ! Une position de réplis fut trouvée entre les deux moteurs du bateau ! Cette situation, bien inconfortable, fut l’objet de nombreuses railleries et de fous rires !
Mais quand ça veut donner !
Bref, ce séjour ne sera pas resté dans les annales… (si j’ose dire !) Mais nous en avons tiré une grande leçon : la convivialité d’une équipe est toute aussi importante que le staff ou le matos ! A méditer !
VDP : Bonjour Marie-Jo, comment allez vous ?
M.J : Bien, je vous remercie.
VDP : Nous profitons de la sieste du King pour vous interviewer !
M.J : Oui vous faites bien, car il est irascible sinon ! Vous le connaissez…
VDP : Oui, oui !... Alors dites moi, il nous a un peu parlé de vous deux mais, entre nous et nos lecteurs, ses shorts… c’est quelque chose quand même !
M.J :(Long soupir !...) Oh oui ! Et si vous saviez, vous ne le voyez qu’à la pêche… mais à la maison ou en courses ! Il les met aussi ses machins !
VDP : Même en course !!??
M.J : Oui Monsieur ! Même en courses ! Vous imaginez la tête des Lyonnais quand ils le voient ? Non, ça ne peut plus durer… jaune à fleurs bleues, bleus « Peche extrême »… (merci Stéphane !!) « Rip Curl » par ci, « Rip Curl » par là, non mais franchement, il a passé l’âge ! Et, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il y en a pour tous les goûts ! Hélas j’ai l’impression que c’est tous les goûts sur le même short ! Surtout sur ceux de mon mari ! (Chéri…)
VDP : Dur au quotidien alors ?
M.J : Vous n’imaginez même pas !
VDP : Allé, on est entre nous, vous n’avez pas essayé d’en perdre un ou deux dans la machine ou d’en cramer avec le fer à repasser ?
M.J : PENSEZ VOUS !! Il les lave lui-même de peur que j’en égare un, ou que je le repasse mal ! Un comble ! Moi, sa femme !
VDP : Effectivement dur… mais d’où lui vient ce goût pour ce type de short assez particulier car même nous, on en vend pas sur notre boutique !
M.J : Allez donc savoir ! Ca lui a pris comme ça ! En revenant d’une boutique pour les jeunes pendant nos vacances dans le sud. Il en est ressorti en souriant bêtement avec un short à faire pâlir un perroquet ! Là, je me suis dit : « Marie-Jo, c’est foutu, t’as perdu un bout de ton mari la dedans ! » Et hélas, j’avais raison ! Impossible de le récupérer le Gérard ! Il était pris ! Et ça a continué… de voyage en voyage, je le voyais s’éloigner, prenant toujours plus de shorts aux couleurs criardes ! A tel point qu’un jour un guide n’a pas voulu lui proposer un gilet de sauvetage, prétextant qu’on le verrait d’assez loin même la tête en bas ! Vous imaginez ??!!
VDP : Hélas, trop Madame !...
M.J : Alors, vivre avec ça c’est dur, croyez moi !... Et maintenant, il recommence !
VDP : Ah bon, il en a racheté d’autres !??
M.J : Non, avec son abonnement chez vous, vous avez eu la bonne idée de lui envoyer cette espèce de capuche pour le cou qu’il met, sans la mettre mais en la mettant quand même ! C’est d’un goût ! Et il a la bonne idée de se prendre en photo avec et de la passer sur tous les forums à qui mieux mieux ! Si vous saviez ce que ses amis en pensent, il aurait honte !
VDP : Ah bon ?
M.J : Et bien oui ! Non mais vous croyez sérieusement que son « Gourou du 29 » comme il l’appelle, ne se plie pas de rire en le voyant !?? Il est mort de rire le Grand ! Et croyez moi faut de l’énergie pour le faire avec sa carrure !
VDP : Oui on connait l’homme…
M.J : Non, ce n’est plus possible ! ! Les routiers sur la Cibi l’appellent même « Short 69 », ça fait distingué ! Non, moi je n’ose plus sortir ! C’est que ça jazz dans le quartier !
Tiens, en parlant de jazz, la dernière fois il voulait aller à un concert avec un de ses shorts fétiches pour qu’il le fasse dédicacer par l’artiste ! Non, mais vous y croyez ?!! Imaginez que je m’y mette aussi !?? Ah on aurait l’air beau !
Et puis c’est toujours les mêmes chemises ! « Lamiglas » par ci, « Nomad sport fishing » par là !... C’est d’un goût ! Ah, ça on en fera pas un modèle de défilé chez Gauthier ! Quoique, vous me direz ... il a ses chances !
Enfin, c’est mon homme, que voulez vous ? Je l’aime ainsi et c’est le principal. En fait, au fond de moi, c’est bien la couleur de ses yeux qui me plait le plus… alors la couleur de ses shorts…
Alors oui… Que dire ? Nous à la rédaction, nous n’en savons rien. Nous laisserons donc Marie-Jo sur ces douces paroles, le King se réveillant doucement. En refermant la porte, il nous semblera tout de même entendre « Dis ma chérie je sors, tu aurais pas vu mes shorts ?... »
En espérant que ce magazine, tout entier dédié à ta personne, t’ai fait passé un bon moment !...
…
Reste à répondre à cette question… « QUI A OSE ? »
nemrod3839- Messages : 318
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- Message n°34
Re: UN GAMIN UNE GT UN BAUDRIER
Reste à l'enfoiré de Gégé à mettre les photos ou au lascar Caranx de le faire.
Perso la micro de merde cépamontruk .
vousvo(j'suis laid)- Messages : 3126
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- Message n°35
Re: UN GAMIN UNE GT UN BAUDRIER
Houla.....
nemrod3839 aime ce message
Gégé dit SandydeDardilly- Modo
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Localisation : Dardilly
, : Retraité ;-))
Humeur : Toujours de bon poil, n’est pas rancunier mais a une excellente mémoire.
- Message n°36
Re: UN GAMIN UNE GT UN BAUDRIER
nemrod3839 a écrit:
Reste à l'enfoiré de Gégé à mettre les photos ou au lascar Caranx de le faire.
Perso la micro de merde cépamontruk .
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MP gerard
Ça me fait drôle de voir la suite
"VDP : Bonjour Marie-Jo, comment allez vous ?
M.J : Bien, je vous remercie.
VDP : Nous profitons de la sieste du King pour vous interviewer !
M.J : Oui vous faites bien, car il est irascible sinon ! Vous le connaissez…
VDP : Oui, oui !... Alors dites moi, il nous a un peu parlé de vous deux mais, entre nous et nos lecteurs, ses shorts… c’est quelque chose quand même !
M.J :(Long soupir !...) Oh oui ! Et si vous saviez, vous ne le voyez qu’à la pêche… mais à la maison ou en courses ! Il les met aussi ses machins !
VDP : Même en course !!??
M.J : Oui Monsieur ! Même en courses ! Vous imaginez la tête des Lyonnais quand ils le voient ? Non, ça ne peut plus durer… jaune à fleurs bleues, bleus « Peche extrême »… (merci Stéphane !!) « Rip Curl » par ci, « Rip Curl » par là, non mais franchement, il a passé l’âge ! Et, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il y en a pour tous les goûts ! Hélas j’ai l’impression que c’est tous les goûts sur le même short ! Surtout sur ceux de mon mari ! (Chéri…)
VDP : Dur au quotidien alors ?
M.J : Vous n’imaginez même pas !
VDP : Allé, on est entre nous, vous n’avez pas essayé d’en perdre un ou deux dans la machine ou d’en cramer avec le fer à repasser ?
M.J : PENSEZ VOUS !! Il les lave lui-même de peur que j’en égare un, ou que je le repasse mal ! Un comble ! Moi, sa femme !
VDP : Effectivement dur… mais d’où lui vient ce goût pour ce type de short assez particulier car même nous, on en vend pas sur notre boutique !
M.J : Allez donc savoir ! Ca lui a pris comme ça ! En revenant d’une boutique pour les jeunes pendant nos vacances dans le sud. Il en est ressorti en souriant bêtement avec un short à faire pâlir un perroquet ! Là, je me suis dit : « Marie-Jo, c’est foutu, t’as perdu un bout de ton mari la dedans ! » Et hélas, j’avais raison ! Impossible de le récupérer le Gérard ! Il était pris ! Et ça a continué… de voyage en voyage, je le voyais s’éloigner, prenant toujours plus de shorts aux couleurs criardes ! A tel point qu’un jour un guide n’a pas voulu lui proposer un gilet de sauvetage, prétextant qu’on le verrait d’assez loin même la tête en bas ! Vous imaginez ??!!
VDP : Hélas, trop Madame !...
M.J : Alors, vivre avec ça c’est dur, croyez moi !... Et maintenant, il recommence !
VDP : Ah bon, il en a racheté d’autres !??
M.J : Non, avec son abonnement chez vous, vous avez eu la bonne idée de lui envoyer cette espèce de capuche pour le cou qu’il met, sans la mettre mais en la mettant quand même ! C’est d’un goût ! Et il a la bonne idée de se prendre en photo avec et de la passer sur tous les forums à qui mieux mieux ! Si vous saviez ce que ses amis en pensent, il aurait honte !
VDP : Ah bon ?
M.J : Et bien oui ! Non mais vous croyez sérieusement que son « Gourou du 29 » comme il l’appelle, ne se plie pas de rire en le voyant !?? Il est mort de rire le Grand ! Et croyez moi faut de l’énergie pour le faire avec sa carrure !
VDP : Oui on connait l’homme…
M.J : Non, ce n’est plus possible ! ! Les routiers sur la Cibi l’appellent même « Short 69 », ça fait distingué ! Non, moi je n’ose plus sortir ! C’est que ça jazz dans le quartier !
Tiens, en parlant de jazz, la dernière fois il voulait aller à un concert avec un de ses shorts fétiches pour qu’il le fasse dédicacer par l’artiste ! Non, mais vous y croyez ?!! Imaginez que je m’y mette aussi !?? Ah on aurait l’air beau !
Et puis c’est toujours les mêmes chemises ! « Lamiglas » par ci, « Nomad sport fishing » par là !... C’est d’un goût ! Ah, ça on en fera pas un modèle de défilé chez Gauthier ! Quoique, vous me direz ... il a ses chances !
Enfin, c’est mon homme, que voulez vous ? Je l’aime ainsi et c’est le principal. En fait, au fond de moi, c’est bien la couleur de ses yeux qui me plait le plus… alors la couleur de ses shorts…
Alors oui… Que dire ? Nous à la rédaction, nous n’en savons rien. Nous laisserons donc Marie-Jo sur ces douces paroles, le King se réveillant doucement. En refermant la porte, il nous semblera tout de même entendre « Dis ma chérie je sors, tu aurais pas vu mes shorts ?... »"
nemrod3839- Messages : 318
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Localisation : entre Côtes Rôties et Château Chalon
- Message n°37
Re: UN GAMIN UNE GT UN BAUDRIER
Bon reste plus qu'à Caranx de travailler un peu .
parce que les photos je les vois mais ne peux pas les insérer.
parce que les photos je les vois mais ne peux pas les insérer.
caranx- Messages : 7453
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Age : 41
Localisation : Champions de la betterave...
Humeur : Allé... faube...
- Message n°38
Re: UN GAMIN UNE GT UN BAUDRIER
Aaaah nickel, je vois que les western sont finis ce soir mon Gégé... Merci.
nemrod3839- Messages : 318
Date d'inscription : 16/08/2022
Age : 73
Localisation : entre Côtes Rôties et Château Chalon
- Message n°39
Re: UN GAMIN UNE GT UN BAUDRIER
nemrod3839- Messages : 318
Date d'inscription : 16/08/2022
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Localisation : entre Côtes Rôties et Château Chalon
- Message n°40
Re: UN GAMIN UNE GT UN BAUDRIER
Gégé dit SandydeDardilly- Modo
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, : Retraité ;-))
Humeur : Toujours de bon poil, n’est pas rancunier mais a une excellente mémoire.
- Message n°41
Re: UN GAMIN UNE GT UN BAUDRIER
C'est bien tu peux continuer
vousvo(j'suis laid)- Messages : 3126
Date d'inscription : 24/01/2013
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Localisation : vaucluse
- Message n°42
Re: UN GAMIN UNE GT UN BAUDRIER
Quelle classe ce Fufu keumème !!!!
nemrod3839- Messages : 318
Date d'inscription : 16/08/2022
Age : 73
Localisation : entre Côtes Rôties et Château Chalon
- Message n°43
Re: UN GAMIN UNE GT UN BAUDRIER
Gégé dit SandydeDardilly a écrit:C'est bien tu peux continuer
J'ai pô envie ni le temps , je suis retraité môa .
De plus il n'est pas possible de mettre plus de 2 pages par réponse, ce forum est trop faible . . . ou les images trop lourdes.
Gégé dit SandydeDardilly- Modo
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Localisation : Dardilly
, : Retraité ;-))
Humeur : Toujours de bon poil, n’est pas rancunier mais a une excellente mémoire.
- Message n°44
Re: UN GAMIN UNE GT UN BAUDRIER
nemrod3839 a écrit:Gégé dit SandydeDardilly a écrit:C'est bien tu peux continuer
J'ai pô envie ni le temps , je suis retraité môa .
De plus il n'est pas possible de mettre plus de 2 pages par réponse, ce forum est trop faible . . . ou les images trop lourdes.
Quel feignasse celui-là, nous attendons
nemrod3839- Messages : 318
Date d'inscription : 16/08/2022
Age : 73
Localisation : entre Côtes Rôties et Château Chalon
- Message n°45
Re: UN GAMIN UNE GT UN BAUDRIER
Avec toi çà fait un beau duo .
Si j'avais le temps çà ferais un popper par photo.
Si j'avais le temps çà ferais un popper par photo.
aymeric- Messages : 6680
Date d'inscription : 22/08/2012
Age : 53
Localisation : dakar
Humeur : tiep bou dien
- Message n°46
Re: UN GAMIN UNE GT UN BAUDRIER
Gégé , au lieu de jouer....
on voudrait voir ce que donne une GT de 55 kgs
on va pouvoir comparer avec la tienne
on voudrait voir ce que donne une GT de 55 kgs
on va pouvoir comparer avec la tienne
Gégé dit SandydeDardilly- Modo
- Messages : 22473
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Localisation : Dardilly
, : Retraité ;-))
Humeur : Toujours de bon poil, n’est pas rancunier mais a une excellente mémoire.
- Message n°47
Re: UN GAMIN UNE GT UN BAUDRIER
aymeric a écrit:Gégé , au lieu de jouer....
on voudrait voir ce que donne une GT de 55 kgs
on va pouvoir comparer avec la tienne
Il y a quelques jours mon Gourou Éric le Guyader m’a téléphoné.
Gégé, je reviens d’Oman et j’ai bien pêché, ma plus belle Gt pesait 55kgs, 140cm à l’échancrure mais je n’ai pas mesuré son tour de taille.
C’est mon popper Raven qui a permis cette capture.
Je vais t’envoyer sa photo mais attends mon feu vert pour la diffuser.
Sachant que la mienne mesurait 144cm je peux imaginer que comme le donne la formule elle devait peser 57kgs et pas 52, valeur obtenue par cette merde de peson que nous avions.
Éric m’avait fait cadeau de 3 leurres dont ce Raven, il est vraiment chouette, on peut l’acheter mais il n’est pas encore sur son site.
Il faut passer par moi pour les commandes.